09 mai 2011

Ethics and Politics of Translating, Henri Meschonnic, Translated and edited by Pier-Pascale Boulanger


What if meaning were the last thing that mattered in language? In this essay, Henri Meschonnic explains what it means to translate the sense of language and how to do it. In a radical stand against a hermeneutical approach based on the dualistic view of the linguistic sign and against its separation into a meaningful signified and a meaningless signifier, Henri Meschonnic argues for a poetics of translating. Because texts generate meaning through their power of expression, to translate ethically involves listening to the various rhythms that characterize them: prosodic, consonantal or vocalic patterns, syntactical structures, sentence length and punctuation, among other discursive means. However, as the book illustrates, such an endeavour goes against the grain and, more precisely, against a 2500-year-old tradition in the case of biblical translation. The inability of translators to give ear to rhythm in language results from a culturally transmitted deafness. Henri Meschonnic decries the generalized unwillingness to remedy this cultural condition and discusses the political implications for the subject of discourse.


Ethics and Politics of Translating
Henri Meschonnic
Translated and edited by Pier-Pascale Boulanger
John Benjamins Publishing Company, Translation Library 91
expected June 2011

TABLE OF CONTENTS
Preface by Alexis Nouss
Introduction by Pier-Pascale Boulanger
Translation of Henri Meschonnic’s essay Ethics and Politics of Translating
CHAPTER I. An ethics of translating
CHAPTER II. A code of conduct will not suffice
CHAPTER III. Urgently needed: An ethics of language, an ethics of translating
CHAPTER IV. What is at stake in translating is the need to transform the whole theory of language
CHAPTER V. The sense of language, not the meaning of words
CHAPTER VI. Translating: Writing or unwriting
CHAPTER VII. Faithful, unfaithful, just more of the same, I thank thee O sign
CHAPTER VIII. Sourcerer, targeteer, the same thing
CHAPTER IX. Religious texts in translation, God or Allah
CHAPTER X. Why I am retranslating the Bible
CHAPTER XI. Rhythm-translating, voicing, staging
CHAPTER XII. Embiblicizing the voice
CHAPTER XIII. Restoring the poems inherent within the psalms
CHAPTER XIV. Why a Bible blow to philosophy
CHAPTER XV. Grammar, East of Eden
CHAPTER XVI. The Europe of translating
References
Glossary
Index of subjects
Index of names

01 mai 2011

Contre-sommet maintenu

Annulation du G8 (officiel) des universités à Dijon mais la marchandisation de l'éducation et de la recherche continue : le contre-sommet est maintenu ! - Communiqué du collectif dijonnais d'organisation du contreg8 de l'éducation et de la recherche, 23 avril 2011

Dans une dépêche de l'agence AEF du 21 avril, la présidente de l'Université de Bourgogne défendait son choix d'organiser le G8 (rebaptisé "sommet mondial") des universités à Dijon. Selon elle, il n'y serait nullement question de marchandisation de l'enseignement supérieur car les pays invités ne se limitaient pas aux seuls 8 plus riches, ni même 20 plus riches de la planète. Ces propos font écho à l'attitude du président de l'Université de Franche-Comté, décrite dans un article de l'Est républicain du 19 avril. Celui-ci aurait "pris ses distances avec l'impopulaire G20 politico-économique".

La présidente de l'UB déclarait également avoir été "tout à fait favorable" à l'organisation d'un contre-sommet car "Cela permet à la communauté universitaire de s'emparer de ces sujets et de leur donner une expression complémentaire, au-delà des seuls présidents et recteurs".

Ces déclarations vertueuses de la part des deux présidents contrastent singulièrement avec les actions au caractère foncièrement néo-libéral qu'ils ont entreprises au cours des derniers mois : choix de répondre aux appels d'offre du Grand Emprunt de Nicolas Sarkozy, création d'une Fondation de Coopération scientifique, au président payé 100 000 euros, sans représentants des personnels et étudiants au Conseil d'Administration mais aux chefs d'entreprises bien présents, lancement de "l'Université fédérale" appelée à redéfinir toute la carte des formations dans un contexte de restrictions budgétaires tous azimuts, etc.

Le 22 avril, nous apprenons que la deuxième partie du Sommet mondial des universités est annulée, ou reportée, sur demande du maire de Dijon. Celui-ci invoque une hypothétique menace des anarchistes autonomes. Le pseudo "sommet mondial des étudiants" de Besançon devrait, quant à lui, se dérouler comme prévu du 28 au 30 avril.

Ces menaces, peut-être fantasmées, ne doivent pas masquer l'essentiel : les politiques impulsées par le G8/G20 sont néfastes et honnies par l'immense majorité de la population mondiale. Nos politiques locaux le savent bien, tout comme nos présidents d'universités. Cette annulation traduit sans doute une gêne face à l'absence de légitimité démocratique de ces grand' messes.

Les actions prévues à Besançon pour coïncider avec la première partie du sommet sont maintenues. Les débats, conférences, ateliers, tables rondes, projections, concerts prévus à Dijon du 5 au 7 mai sont maintenus. Parce que nous pensons que l'Université doit être un lieu ouvert, formant à l'esprit critique, à la réflexion, nous appelons la présidente de l'UB à honorer ses promesses pour que cette « excellente » initiative puisse se dérouler dans les meilleures conditions.

Enfin, parce que nous pensons que la marchandisation du savoir et de l'enseignement sont néfastes, contre-productifs et rejetés par l'immense majorité, nous appelons à une grande manifestation samedi 7 mai, départ 14h00 du Campus, 14h30 de la Place Wilson.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...