30 octobre 2014


Henri Meschonnic : théoricien de la traduction

Marcella Leopizzi, Céleste Boccuzzi

Éditeur: Hermann éditeurs des sciences et des arts
Collection / Série: Vertige de la langue
Date de parution: 14/10/2014
Prix de vente au public (TTC) : 35 €
308 pages ; 21 x 15 cm ; broché

Sommaire
Notice introductive
Giovani Dotoli - Préface
Jacques Ancet - Traduire avec Henri Meschonnic
David Banon - Traduction et herméneutique. Henri Meschonnic versus Emmanuel Levinas
Marlena Braester - Ecrire-traduire-écrire
Giovanni Dotoli - Henri Meschonnic militant de la traduction
Alexandre Eyries - Un itinéraire communicationnel à travers la traduction d'Henri Meschonnic. Du sens à la signifiance
Lynne Franjié - "Ceci n'est pas une traduction!"Constantin Frosin - Deux mots sur le Grand-Maître de la traduction que fut Henri Meschonnic
Marcella Leopizzi - Henri Meschonnic et la poétique du traduire "Se una note d'inverno un viaggiatore"
Pascal Maillard - Les enjeux éthiques de la poétique du traduire
Anne Mounic - Henri Meschonnic, poète et traducteur. La force de l'inaccompli
Philippe Païni - L'amour, la connaissance. Traduction de la Bible et écriture du poème avec Henri Meschonnic
Marko Pajevic - Traduire le poème, avec Henri Meschonnic
Alain Rey - A la recherche d'un Verbe restauré: Meschonnic, poète du transfert
Hugo Savino - Traducir Henri Meschonnic
Fabio Scotto - Le "je" se traduit. Sur la théorie de la traduction d'Henri Meschonnic
Marie Vrinat-Nikolov et Patrick Maurus - Henri Meschonnic, le retour en avant
Marcella Leopizzi - Bibliographie chronologique et synoptique de l'oeuvre Meschonnic 
Régine Blaig - Bible. Textes, traductions et documentation. Livres cités dans les traductions d'Henri Meschonnic

14 octobre 2014

LE POSTCOLONIAL COMPARE

ANGLOPHONIE, FRANCOPHONIE

C. Joubert (dir.)


Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, "Littérature hors frontière", 2014

Présentation de l'éditeur

Importée du monde anglophone, la notion de « postcolonial » a d’abord reçu un accueil réticent en France, avant de devenir un sujet clé des débats publics et universitaires. Ce transfert difficile des Postcolonial studies en France sert de point de départ à une réflexion sur l’histoire connectée des empires britannique et français, qui est aussi une histoire comparée des pensées et des idéologies de la différence culturelle.
En rassemblant des auteurs souvent séparés par les cloisonnements nationaux, linguistiques et disciplinaires, et en s’ouvrant aux histoires et aux littératures coloniales anglaises et françaises mais aussi espagnoles et néerlandaises, ce livre fraye de nouvelles pistes pour la compréhension des rapports entre littérature et politique dans la mondialisation actuelle.

Avant-propos. Émilienne Baneth-Nouailhetas et Claire Joubert
              
Le « postcolonial » à la différence des langues : 
culture, politique et enjeu de monde. Claire Joubert


1. Les Postcolonial studies et l’épreuve comparatiste

Littérature anglaise ou littératures en langue anglaise ? (Traduction française d’Hélène Quiniou) Robert J.C. Young

Quel est l’impact de la notion de whiteness sur les études littéraires postcoloniales ? Genèse du concept et étude du cas de la critique littéraire canadienne. Christine Lorre-Johnston

Critique francophone du postcolonial et critique postcoloniale de la francophonie. Jean-Marc Moura

L’argument civilisateur dans la doctrine coloniale 
de la langue française. Alice Goheneix-Polanski

Edward W. Said, Frantz Fanon et Aimé Césaire. Dominique Combe

Théâtre, terreur et mémoire en contexte postcolonial. Martin Mégevand


2. Les Caraïbes : lieu critique du postcolonial

L’institution de la littérature caribéenne anglophone. (Traduction française d’Hélène Quiniou) Dillon Brown

Hybridité heureuse ou tragédie féconde : le lieu, l’espace et l’archipel caraïbe. J. Michael Dash

Nancy Morejón, la parole des « lieux ouverts » : « nous sommes le golfe pour toujours ». Sandra Monet-Descombey Hernández

« In search of the Talented Tenth » : Léon-Gontran Damas et Albert Helman face à l’Amérind’ « cambriolée ». Kathleen Gyssels

José Marti en Amérique : fascination latino-américaine pour le modèle nord-américain et prémices d'une critique postcoloniale. Claire Hennequet

 Joséphine Baker et Mayotte Capécia : race et genre dans les biographies transcoloniales. Myriam Cottias et Madeleine Dobie

13 septembre 2014

TRADUIRE-ECRIRE

CULTURES, POETIQUES, ANTHROPOLOGIE

Textes réunis et présentés par Arnaud Bernadet et Philippe Payen de la Garanderie

Paris, ENS Editions, 2014, 390 p.

La traduction dite "littéraire" est l'espace d'un double travail, celui des langues sur les littératures, celui des littératures sur les langues. A l'âge de la mondialisation, et d'une emprise économique et technique sans précédent, la tentative indéfiniment recommencée entre le texte original et ses multiples transferts ne peut plus se penser dans l'improbable périmètre de son objet. Force née de l'hybridité de son faire, traduire-écrire est un geste qui a le pouvoir, d'après Victor Hugo dans William Shakespeare, de jeter "un pont entre les peuples" et de servir de "passage des idées". Ses enjeux ne sont pas seulement formels mais également éthiques. En son instabilité créatrice, la traduction relie étroitement la production de la valeur (la qualité artistique des œuvres) à la réinvention des valeurs dans l'espace collectif. Echange et métissage, cette activité de décentrement y déploie chaque fois une pensée spécifique de l'altérité et de la culture. La tâche du traducteur apparaît ainsi inséparablement poétique et politique. (4e de couverture)

Table

Arnaud Bernadet, Philippe Payen de la Garanderie
Introduction. Traduire-écrire: cultures, poétiques, anthropologie

L'atelier du traducteur

William Cliff
La lettre et l'esprit: deux versions successives des Sonnets de William Shakespeare

Gérard Gâcon
La poésie anglaise est-elle traduisible? Une incursion en terre étrangère

Yves Bonnefoy
"Hamlet, c'est comme une vaste montagne dont on peut parcourir librement les pentes"
Entretien avec Stéphanie Roesler

Pier-Pascale Boulanger
Traduire la théorie du traduire d'Henri Meschonnic ou traduire en résistance

La traversée des savoirs

Claire Joubert
Traduction, littérature, culture: déclinaisons du langage dans les disciplines de la mondialisatioin

Arnaud Bernadet
La force de traduire: langues, goûts, manières

Philippe Payen de la Garanderie
La tâche de l'entre-deux: Walter Benjamin

Gérard Dessons
Sortir la traduction de la traduction. Du Bellay: "De ne traduyre les poëtes"

Jean-Charles Vegliante
Traduire, pour ne pas avoir à commencer?

La force de l'étranger

Jaeryong Cho
La double traduction et la corporalisation de l'écriture: le cas de Ch'oe Namson

Olivier Kachler
Des enjeux à retraduire: le poème comme travail de l'étranger

Bertrand Degott
Yves Bonnefoy et les Sonnets. Retraduire, récrire

Andrew Eastman
La traduction invention de langue: les versions d'Arnaut Daniel par Ezra Pound

Catherine Leclerc, Nicole NOlette
Pour ou contre la traduction: L'Homme invisible / The Invisible Man de Patrice Desbiens

Circulations, continuations

Jean-MIchel Caluwé
Traduire l'ineffable: l'art de la prétérition dans le Philomena de Chrétien de Troyes

Ada Tosatti
Maurizio Cucchi poète et traducteur. Au croisement des langes et des genres

Patrick Hersant
"Qu'ici renaisse la poésie morte": Seamus Heaney translateur de Dante

Marie-Antoinette Bissay
Lorand Gaspar et Otto Tolnai: la traduction comme dialogue entre poétique et art

Repères bibliographiques

Claire Leydenbach
La bibliothèque infinie: essai d'inventaire

Arnaud Bernadet

POETIQUE DE VERLAINE

"EN SOURDINE, A MA MANIERE"


Paris, Classiques Garnier, 2014, 1277 p.


Poète du je-ne-sais-quoi, du vague et de la suggestion, Verlaine se revendique aussi comme le "mal Socrate" de la littérature. En sage ironique, ou corrupteur de la cité, il incarne le criminel et le mystique comme le "vagabond des deux sexes". Au cœur de son œuvre, il dispose une éthique de la distorsion qui s'enracine dans une théorie de la manière. Attachée à la sourdine, la manière résulte bien de l'alliance utopique de la parole et du chant, mais elle se décline selon deux mythologies. L'une se rattache à la gaucherie, emblème d'un écrivain qui met en cause le bon goût français, la langue et ses modèles rhétoriques. L'autre fait du corps, déviant ou monstrueux, le lieu même de l'expression artistique. (4e de couverture)

Première partie : Le je-ne-sais-quoi de l'art
Deuxième partie : De la phonographie: science et écriture
Troisième partie : La parole et le chant
Quatrième partie : Etre "Poète-Artiste". La musique et la plastique
Cinquième partie : La "manie des vers et de la prose"
Sixième partie : En quête d'une "puissance d'expression"
Septième partie : Le "clown étonnant". Contrefaçons et malfaçons
Huitième partie : "Tous les moi que je fus et serai". Poétiques du sujet


Henri Meschonnic

LA RIME ET LA VIE

Traduit en russe par Youlia Maritchik

Préface de Gérard Dessons

Moscou, éditions O.G.I, 2014

04 avril 2014

Revue Incertains Regards : dossier Valère Novarina et pièce audiophonique

Parution d'une pièce audiophonique (Valère Novarina, L'Espace furieux, mise en scène de Louis Dieuzayde avec les étudiants de la section théâtre de l'université d'Aix-Marseille) et de deux articles sur L'Espace furieux (Louis Dieuzayde ; Isabelle Babin), dans Incertains Regards - Cahiers dramaturgiques, n° 3 " le verbalisme, langage et déconstruction ", Yannick Butel, Louis Dieuzayde dir., Aix-en-Provence, PUP, 2013.




01 avril 2014

Jae-ryong CHO, Ces poèmes, qui ne savent pas jouer au hasard

Essais critique qui a été publié chez les Editions Munhakdongne / 28 février en Corée : 796p | 224*150mm | 985g | ISBN(13) : 9788954624152
 
Table des matières
 
Préface de l’auteur
 
Partie I : Horizon théorique
1. Question de la voix : du sujet au sujet
2. Question du sujet du poème : subjectivation dans et par le langage
3. Question de l’alégorie : la condition de la poésie moderne
4. Question du goùt et du style : la critique sur le critère poétique
5. Dans le poème, y-a-il toujours la guerre?
 
Partie II : Trois essais sur le rythme
1. Le rythme, le seul porteur du signifiance
2. Ce rythme, qui n’est donc pas celui qui se dit.
3. Le rythme, toujours le rythme, encore le rythme
 
Partie III : Certitude, Object, Langage
1. Présent de l’absence de l’object et la douleur de subjectivation chez Lee Soomyeong
2. Ce LIVRE, qui rê̂ve de la continuité de Mallarmé : le poème-critique-théorique chez Lee Junkyu et Cho Yeonho
3. Provocation infini dans et par le langage de Ham Kiseok
4. Sur la certitude : évènement-dialogue-langage de Kim Un
5. Poème-théâ̂tre reparti dans sa recherche du poème : à propos de Kim Minjung
 
Partie IV : Parodie, Fable, Intertextualité
1. L’avenir du poème-critique dans sa dimention politique : à propos de Kim Jungil
2. La ventriloquie du fablua qui contrô̂le la douleur : Kim Yideum et son univers poétique.
3. Le parodie est toujours fort : pour la sociologie de l’humour et le poème de Kwon Hyeokwoong
4. Le corps qui devient le langage, le langage qui devient le corps : essais sur Kim Loc
5. Les moments du deuil qui se passent avec Homo sacre : Yi Youngjoo et son univers poétique
 
Partie V L’infini et le rythme,
1. Poétique de désœuvrement : Géométrie de l’orange de Ham Kiseok
2. Langage du point d'ébullition et l’objet de la volatilisation : Chloroforme de Song Seunghwan
3. Langage qui se fait attendre : L’univers poétique de Yeo Taech’un
 
Partie VI La voix poétique dans la mésaventure et l’echc
1. Six notes sur l’attente : Baiser précoce de Jung Hana
2. La chanson de damné : Quand est-ce que ce paradis emmenera-t-il les gens brisés? de Kim Seungkyu
3. La manière de maintenir des jours : Un jour terrestre de Yim Kontaek
4. Idea de l’amour qui déborde ce monde actuel : Kangourou est kangourou, moi est moi de Choi Jungrae
5. Poème qui ne regarde que la réalité : Votre station est ce monde où je salue de la main de Namkoong Seon
 
Partie VII Suppément :
A propos de la configuration du monde poétique des années 2000