29 novembre 2009

FRONTIERES : DU LINGUISTIQUE AU SEMIOTIQUE

A NOTER : Frontières : du linguistique au sémiotique. Sous la direction de Dominique Delomier en collaboration avec Mary-Annick Morel, Limoges, Lambert-Lucas, 2009


SOUSCRIPTION :

Une souscription est ouverte jusqu'au lundi 30 novembre 2009 pour FRONTIÈRES, DU LINGUISTIQUE AU SÉMIOTIQUE, ouvrage collectif initié par Nelly Andrieux-Reix, dirigé et édité par Dominique Delomier en collaboration avec Mary-Annick Morel. L'ouvrage est dédié à la mémoire de Nelly Andrieux-Reix (1944-2007). Prix de souscription : 25 euros (franco de port pour la France métropolitaine ; pour les autres destinations, merci de demander un devis). Règlement par chèque tiré sur une banque française à l'ordre des Éditions Lambert-Lucas (à adresser à Éditions Lambert-Lucas, 4 rue d'Isly, 87000 LIMOGES, en précisant l'adresse du souscripteur si différente du chèque).


ARGUMENT DU LIVRE :

« Cette réflexion sur les frontières trouve son origine dans un projet de recherche lancé par Nelly Andrieux-Reix, à qui nous dédions ce volume. Son entreprise, originale et ambitieuse, avait pour objectif de questionner tout ce qui peut fonctionner comme balises, repères, démarcations dans différents types d'écritures et d'espaces et de problématiser ces frontières dans des systèmes sémiologiques divers à partir d'approches pluridisciplinaires.Les auteurs s'interrogent sur les frontières identifiables dans les textes oraux ou écrits, avec des entrées aussi variées que les démarcations nécessaires à l'annotation de corpus oraux, les frontières de phrases et de vers en poésie moderne, les spécificités des frontières narratives et typologiques de textes médiévaux ou celles qu'utilisent l'écriture filmique et l'écriture musicale. Ces frontières de textes et de discours sont confrontées à celles d'autres objets, notamment dans les interactions et les activités multimodales de la vie sociale.Plusieurs questions traversent l'ouvrage. Une frontière implique une partition dans un espace ou un ensemble constitué d'éléments hétérogènes : de nature spatiale ? temporelle ? spatio-temporelle ? sonore ? visuelle ? visuo-sonore ? autres ? Quelle est la nature de ces frontières ? des unités qu'elles construisent ? Sont-elles stables ou ont-elles une certaine variabilité dans tel ou tel domaine. »Dominique Delomier et Mary-Annick Morel

NELLY ANDRIEUX-REIX IN MEMORIAM :

Après des études à l'Ecole des Chartes et à la Sorbonne (lettres classiques), elle a obtenu l'agrégation de grammaire en 1971 et a suivi une carrière universitaire qui l'a conduite de Dijon à Amiens puis à Paris 3 - Sorbonne Nouvelle en 1998, comme professeur de « Langue française depuis les origines ». Elle s'est toujours attachée à décrire les français du Moyen Âge, dans leurs dimensions synchronique et diachronique, et a abordé les textes dans une optique résolument linguistique, les explorant dans leurs aspects morphologique, morphosyntaxique, phonétique, lexicologique et sémantique.Le projet scientifique de Nelly Andrieux-Reix qui a abouti à ce volume illustre son dynamisme intellectuel, son ouverture d'esprit et la variété de ses intérêts. Il met aussi en lumière son souci constant de fédérer des chercheurs appartenant à des équipes différentes, pour les amener à réunir leurs efforts dans un projet commun en faisant dialoguer textes médiévaux et écrits contemporains.On trouvera plus de précisions sur Nelly Andrieux-Reix dans Le Moyen Âge – Revue d'histoire et de philologie n° 3-4, 2007.

TABLE DES MATIÈRES :

Dominique Delomier et Mary-Annick Morel, Présentation générale

Première partie : Frontières d'unités linguistiques d'étendue variable / Oral
1. Mary-Annick Morel, Complexité des marqueurs de frontière dans le dialogue oral en français
2. Jacqueline Vaissière, Le français, langue à frontières par excellence
3. Ioana Vasilescu et Martine Adda-Decker, Les hésitations vocaliques à travers les langues : à la recherche de frontières
4. Maria Candea et Séverine Morange, Aux frontières de l'écoute. Durée des échantillons et choix des auditeurs : deux variables déterminantes dans la construction des tests de perception

Première partie : Frontières d'unités linguistiques d'étendue variable / Écrit
5. Oreste Floquet, Frontières métriques et mélodiques dans la lyrique française médiévale
6. Christophe Fortier, Des « frontières » du texte aux « frontières » du mot dans l'écrit des élèves français en début de CE1
7. Michel Charolles, Les cadres de discours et leurs frontières

Deuxième partie : Aux limites de la phrase
8. David Zemmour, Claude Simon aux frontières de la phrase : limites du modèle phrastique et propositions pour d'autres unités syntaxiques
9. Arnaud Bernadet, Théorie de l'infini : Linguistique et poétique de la phrase chez Benveniste

Troisième partie : Brouillages / Brouillages énonciatifs dans les textes et brouillages sémantiques dans l'écriture
10. France Guyot, Frontières textuelles et frontières discursives dans l'Heptaméron
11. Marie-Christine Lala, Les chemins linguistiques d'une dernière frontière dans l'écriture de Pierre Guyotat

Troisième partie : Brouillages / Brouillages narratifs dans les films
12. Diane Morel, Cinéma : l'art du brouillage par des procédés sonores
13. Anne-Sophie Janus-Miller, Robert Aldrich : Une caméra exopathiqueTroisième partie : Brouillages / Frontières catégorielles d'activités
14. Luca Greco, Florent Champsiaux et Anaïs Nectoux, Espaces interactionnels et frontières corporelles : pratiques de constitution d'un groupe
15. Nicolas Rollet, All the things you are : Activité multimodale, frontière et musiques improvisées en répétition

Résonance générale n° 3



On peut commander chez l'éditeur: l'atelier du grand tétras.
Voir son site:
http://craac.free.fr/

10 novembre 2009

DE LA CRITIQUE - SOCIOLOGIE ET CRITIQUE

A noter, la parution de Luc Boltanski , De la critique. Précis de sociologie de l'émancipation,
Paris, Gallimard, "NRF/Essais", 2009, 312 pages.

09 novembre 2009

Rapport sur les politiques nationales de recherche / formations supérieures

Le "Rapport sur les politiques nationales de recherche et de formations supérieures", publié en annexe au projet de loi de finances 2010, est disponible à l'adresse suivante:
http://www.performance-publique.gouv.fr/farandole/2010/pap/pdf/Jaune2010recherche_formationsuperieures.pdf

08 novembre 2009

LE DEBAT, 156, octobre/septembre 2009 : L'Université en quête de renouveau

"L'Université en quête de renouveau". Antoine Compagnon, Catherine Paradeise, Michael Crow, Jacques Mistral, Marcel Gauchet, Pierre Joliot, Laurent Ségalat.


Editorial :http://www.le-debat.gallimard.fr



L'université est probablement en train de vivre la troisième grande mutation de son histoire, après son invention médiévale et sa redéfinition comme « université de recherche » dans l'Allemagne du XIXe siècle. Sans doute est-ce justement ce « modèle humboldtien » qui est mis aujourd'hui en crise par des pressions contradictoires émanant de la société et de l'économie.
Toujours est-il que l'université est un peu partout en Europe l'objet de réformes plus ou moins bien inspirées et conscientes des enjeux, réformes tendant à l'adapter à de nouvelles missions plus ou moins bien définies, la France se distinguant dans ce paysage par la complexité de son héritage et l'extrême sensibilité du sujet, comme la crise des derniers mois vient une nouvelle fois de le vérifier. La plus grande confusion règne dans le discours public, ce qui n'est pas surprenant devant des changements de grande ampleur. Ce dossier voudrait contribuer à la dissiper.
La référence obligée des réformateurs est l'université américaine. Mais la connaissons-nous vraiment ? On verra, en lisant l'article d'Antoine Compagnon, combien elle est loin des clichés communément cultivés à son propos. Au demeurant, le modèle qui a présidé à la nécessité de ses plus illustres fleurons s'essouffle à son tour. De nouvelles voies se cherchent, comme en témoigne l'exemple de l'Arizona State University présenté par Catherine Paradeise et son président Michael Crow.
Le mouvement de protestation contre la loi LRU, en France, n'a pas été simplement un accès de fièvre de plus. Jacques Mistral met en lumière l'occasion ratée qu'a été cette réforme hâtive. Il plaide pour une réforme mieux conçue, qui serait capable de répondre simultanément aux deux objectifs qu'il est nécessaire de poursuivre ensemble : construire des leaders mondiaux et réussir la démocratisation. Marcel Gauchet examine les racines du profond mal-être qui s'est manifesté à cette occasion. Il pourrait notamment tenir, suggère-t-il, à ce que devient le savoir dans la fameuse « société de la connaissance ». Antoine Compagnon revient lui aussi sur les motifs de la crise. Il propose une lecture des points qui ont fait litige.
La notion d'« évaluation » est au centre du conflit. Au-delà de sa fausse simplicité, que recouvre-t-elle exactement pour ce qui concerne la recherche ? Elle est loin, en fait, d'aller sans problèmes, y compris dans le domaine des sciences exactes. Pierre Joliot et Laurent Ségalat font ressortir les périls qu'elle comporte.

07 novembre 2009

Culture et matérialisme - Raymond Williams


Je vous signale la traduction française (par Etienne Dobenesque et Nicolas Calvé), aux éditions des Prairies ordinaires, de 7 articles de Raymond Williams écrits entre 1960 et 1988. C'est la première fois qu'il est traduit en français.

Présentation de l'éditeur

L'introduction récente, en France, des Cultural Studies, semble s'être faite au prix de l'oubli de leur hétérogénéité : cette étiquette englobante recouvre en effet des postures intellectuelles, des contenus théoriques et des rapports au politique fort différents. En ce sens, la première traduction française de Raymond Williams se voudrait une introduction à un versant bien spécifique de cette pensée critique. Si ce dernier est souvent présenté, à juste titre, comme l'un des fondateurs des Cultural Studies, il faut immédiatement préciser qu'il envisage ces dernières comme devant donner lieu à une théorie matérialiste de la culture. La pensée de Williams doit en outre être saisie comme un effort permanent pour articuler travail théorique - en inscrivant son œuvre dans un dialogue avec la tradition marxiste - et projets d'émancipation. Si ce recueil ne peut constituer qu'une brève introduction à l'oeuvre prolifique de Williams, elle dessine néanmoins les multiples directions et objets de son travail. De son analyse des mouvements d'avant-garde à la réélaboration des notions centrales de la pensée marxiste - qu'il s'agisse du couple base / superstructure ou de la nécessité de penser les " moyens de communication comme moyens de production " - en passant par la considération de l'imaginaire produit par la ville capitaliste, ce recueil entend donner à lire une œuvre tout à la fois plurielle - par ses objets, ses préoccupations - et dotée d'une forte unité théorique et politique - le matérialisme d'une pensée toujours articulée à la nécessité d'élaborer de nouvelles pratiques politiques. Les Cultural Studios n'ont cessé d'étudier la culture, pour Williams il s'agit également de la transformer.


J'ajoute l'article du Monde des Livres de ce vendredi.

http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/11/05/culture-materialisme-de-raymond-williams_1263006_3260.html

"Culture & Matérialisme", de Raymond Williams : la culture comme jeu de forces
LE MONDE DES LIVRES | 05.11.09 | 11h11 • Mis à jour le 05.11.09 | 11h11

e livre numérique et la musique techno, les blogs et la télé-réalité, le déclin de la presse écrite et la violence au cinéma, la fortune de la pornographie et les nouveaux modes de financement privés de la télévision, les consoles de jeux vidéo et le dernier best-seller de Dan Brown : ces faits culturels contemporains entraînent toujours avec eux leur lot de déplorations partagées par les conservateurs comme par les progressistes.

Les premiers voient la culture comme une hiérarchie d'oeuvres plus ou moins novatrices ou universelles, et en appellent au bon goût contre les ravages de l'indistinction actuelle. Les seconds considèrent que les contenus culturels sont au contraire déterminés de l'extérieur par la quête de profit économique ou par le point de vue d'un groupe social spécifique - la bourgeoisie - imposant ses valeurs à toute la population pour la divertir de ses maux ; aussi craignent-ils l'abrutissement des masses et la perte du sens critique. Mais les uns comme les autres se retrouvent derrière un même pessimisme face au développement des nouvelles technologies de communication et des industries culturelles.

Pour saisir la signification et la dynamique de la culture contemporaine, il faut sans doute se débarrasser de ces représentations symétriques. Sans pour autant céder à un optimisme béat face à toute innovation ni à un relativisme qui met tous les produits de l'esprit sur un même plan. Il s'agit donc de fonder à la fois une nouvelle théorie de la culture et un regard critique original. Telle fut l'ambition de l'écrivain et universitaire anglais Raymond Williams (1921-1988).

Nouveau domaine de savoir

Etudiant puis professeur de littérature et d'études théâtrales à Cambridge, auteur de nouvelles, de romans, de pièces et de plus de trente ouvrages théoriques, il fut à l'origine, outre-Manche, du développement des Cultural Studies ("études culturelles"). Depuis le début des années 1960, ce champ d'études pluridisciplinaire s'intéresse à la fonction politique de la culture et aux traductions idéologiques des relations de pouvoir. Il représente aujourd'hui un nouveau domaine du savoir connaissant une expansion mondiale, et qui a permis d'étendre le spectre des oeuvres susceptibles de faire l'objet d'une recherche savante. Désormais, il ne paraît pas incongru de consacrer une thèse à la musique punk ou aux réseaux sociaux d'Internet.

Si Williams a contribué à ouvrir les études littéraires aux cultures médiatiques et populaires, c'est en développant une théorie de la culture comme jeu de forces antagoniques. La culture d'une société n'est pas, selon lui, un tout homogène. Ses divisions internes ne sont pas déterminées par les différences de qualité entre oeuvres classiques et oeuvres marginales, mais par l'organisation des pratiques de création et de communication. A chaque époque, en effet, des conventions esthétiques et des forces institutionnelles variables s'imposent aux créateurs comme aux publics. Williams définit ainsi la "culture dominante" non pas comme une idéologie qui s'imposerait de l'extérieur aux individus, mais comme "la substance et la limite" de leur sens commun : dans notre société, cette perception naturelle du monde est véhiculée par la publicité. Face à ce bloc, il y a des "cultures résiduelles", par exemple la culture ouvrière, et des "cultures émergentes", comme celle des nouveaux médias. Minoritaires, ces pratiques peuvent rejoindre la culture commerciale ou former des espaces "oppositionnels" ou "alternatifs" : les uns contestent les institutions de la culture dominante ; les autres survivent à leurs côtés.

"Dissidents bourgeois"

Intellectuel public de premier rang en Angleterre et auteur internationalement reconnu dans les sciences humaines, Williams n'avait jamais été traduit en français. Rassemblant sept articles écrits entre 1960 et 1988, le recueil qui paraît aujourd'hui offre une bonne introduction à son cadre d'analyse. Ces essais n'ont rien perdu de leur pertinence, tant s'y manifeste la capacité visionnaire de Williams, en particulier sur les technologies de communication.

Malgré une argumentation un peu éclatée, deux aspects retiennent l'attention : l'analyse du poids croissant de la culture commerciale et la réflexion critique sur l'héritage des avant-gardes artistiques et littéraires modernes. L'auteur montre comment la publicité, d'activité marginale et peu respectable dans l'Angleterre de 1850, est devenue "l'art officiel de la société capitaliste moderne" et une source de "valeurs sociales et personnelles". Non seulement les créateurs et les médias sont de plus en plus dépendants de la publicité, mais la culture commerciale a pénétré la culture d'élite.

En retraçant l'histoire des groupes d'avant-garde depuis la fin du XIXe siècle, Raymond Williams montre en effet, outre leurs ambivalences politiques (voir le futurisme italien), leurs contradictions vis-à-vis de la culture marchande. "Dissidents bourgeois", les jeunes innovateurs du modernisme ont souvent défendu, contre leurs familles, les mêmes valeurs individualistes que celles de la publicité. De plus, le "répertoire de l'art moderne", où domine l'image d'un sujet déraciné, a été absorbé par la culture dominante. "Certaines techniques auparavant expérimentales (...) sont devenues les conventions professionnelles d'un art commercial largement diffusé", note-t-il. Aussi, loin d'être opposées, comme le pensent les pessimistes culturels de droite comme de gauche, la culture d'élite moderne et la culture de masse ont aujourd'hui des contenus semblables. Pour expliquer ces convergences, et de manière originale par rapport à ce qu'a produit la sociologie française en ces domaines (notamment Bourdieu), Williams insiste sur la concentration de la vie culturelle dans les grandes métropoles modernes.

La récupération de l'art novateur par le spectacle publicitaire et ses dépendances est-elle aujourd'hui totale ? Non. Williams cherche les cultures alternatives et oppositionnelles de demain dans les pratiques populaires émergentes "qui n'ont pas le marché pour origine" et dans des réseaux de communication autogérés : ainsi de certains usages d'Internet et des télévisions locales. La domination culturelle n'est jamais absolue, la déploration et la nostalgie se révèlent mauvaises conseillères. Le jeu de forces de la culture contemporaine restera encore longtemps ouvert.


CULTURE & MATÉRIALISME de Raymond Williams. Traduit de l'anglais par Nicolas Calvé et Etienne Dobenesque. Les Prairies ordinaires, "Penser/croiser", 246 p., 15 €.

06 novembre 2009

Soutenance Mireille Bousquet : Beckett, l'épuisement

Mireille Bousquet soutiendra sa thèse de littérature anglaise, L'Epuisement dans l'oeuvre de Samuel Beckett : point critique ou lieu commun ?, le vendredi 13 novembre, 14h, Université Paris 8, salle A1003.
Jury : Claire Joubert (directeur, Paris 8), Carle Bonafous-Murat (Paris 3), Bruno Clément (Paris 8 / CNRS), Ciaran Ross (Strasbourg), Pascale Sardin (Bordeaux 3).

04 novembre 2009

« Art et langage : une poétique de l’art vers un ‘rythme des œuvres’ » (soutenance de thèse, Isabelle Davy, 07.11.09, à 14h)

Isabelle Davy-Query

a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse


« Art et langage : une poétique de l’art

vers un ‘rythme des œuvres’ »


le samedi 07 novembre 2009

à 14h


Directeur de thèse

Jean-Louis Boissier


Jury

Bernard Vouilloux, professeur à l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux3

Pierre-Damien Huyghe, professeur à l’Université Paris 1-Sorbonne

Gérard Dessons, professeur à l’Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis

Jean-Louis Boissier, professeur à l’Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis


Salle A 382

Bâtiment A

Université Paris 8

2, rue de la Liberté 93526 Saint-Denis cedex 02

Métro Saint-Denis Université (ligne 13, terminus)

03 novembre 2009

Parution : Sofistike

Je transmets cette information d'AB, avec toutes mes excuses pour le délai :

Yves Le Bozec & Ilias Yocaris ont le plaisir de vous annoncer la parution du premier numéro de Sofistike : http://www.sofistike.fr/.
Présentation :
• Soƒιsτικê est une revue consacrée à la langue sous tous ses aspects, et elle désire accueillir toutes les disciplines traitant directement ou indirectement de la langue française : linguistique, grammaire, stylistique, rhétorique, pragmatique, etc.
▪ le choix du support électronique vise deux objectifs :
- une économie de coût, de sorte que la revue ne nécessite aucun financement et ne fonctionne qu’à partir de la bonne volonté de ses auteurs : elle garde ainsi une totale indépendance vis-à-vis des éditeurs, des universités, des laboratoires ou de tout autre organisme habituellement susceptible de financer ce type d’ouvrage.
- une souplesse de publication : le support électronique permet de sortir du carcan imposé par l’édition papier, et de ses interdits frappant la longueur des articles ; la revue veut pouvoir accueillir aussi bien des ébauches d’essai, que des réflexions brèves ne ressentant pas l’utilité d’un verbiage forcé.
• Soƒιsτικê veut accepter diverses formes d’intervention : bien sûr, des travaux collectifs dirigés sous forme de cahier ; mais aussi des articles autonomes, car la réflexion ne s’inscrit pas toujours dans un groupe.
• Soƒιsτικê est une plateforme de rencontre : la revue n'appartient à aucune chapelle, à aucune coterie, et se veut un lieu de contradictions, voire d’affrontements. On y accueillera les universitaires comme les non-universitaires, les intellectuels et les artistes.

Analyse des classements des universités

Vers quel classement européen des universités ? Etude comparative du classement de Shanghai et des autres classements internationaux

"A la veille de la publication du septième classement de Shanghai, le plus connu, le plus craint et le plus contesté des classements universitaires internationaux, l'Institut Thomas More consacre une nouvelle étude au projet, lancé par Valérie Pécresse pendant la présidence française de l'Union européenne du deuxième semestre 2008, de mise en ¦uvre d'un classement proprement européen.
Conçu à l'origine comme un authentique classement (ranking), la culture du consensus si propre à Bruxelles a transformé le projet en cartographie des établissements (mapping), utile et bienvenu sans doute mais moins propre à inciter le système universitaire européen à la performance et à la réforme.
L'objectif de cette note est d'offrir, à l'aide d'informations claires et précises, un éclairage sur l'ensemble des classements existants, d'en indiquer les forces et les limites, et d'en tirer les leçons pour rendre néanmoins le projet européen le plus efficace et le plus opérationnel possible."
La suite à l'adresse : http://institut-thomas-more.org/pdf/379_fr_BenchmarkITM4-Oct2009.pdf