Le mouvement de contestation des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des personnels administratifs et techniques des universités et des étudiants est entré dans une deuxième phase, qui passe notamment par sa médiatisation et, par conséquent, par une "guerre de communication", substitut du débat et de la démocratie. Valérie Pécresse cherche évidemment à diviser enseignants et étudiants, comme elle l'avait fait l'an passé au moment de la LRU entre les étudiants. L'entêtement et l'aveuglement du pouvoir risquent de lui coûter cher.
Observons que la traduction médiatique de la Coordination Nationale des Universités est plus détaillée et argumentée, mieux informée dans la presse et à la radio qu'à la télévision, qui ne veut percevoir et ne donner à voir qu'une représentation simplifiée et "corporatiste" de l'opposition des universitaires autour du décret relatif aux statuts notamment.
Ci-joint le récit des événements du 03 février 2009 à l'Université de Franche-Comté par le réseau local de France 3 (édition régionale de 19 h). Le reportage est suivi d'une discussion sur le plateau avec Claude Condé, le président de l'UFC qui a alors tout temps (de parole) et tout loisir de noyer le poisson, évoluant comme à son habitude dans l'ambivalence et pratiquant le double langage, préconisant de concert avec Pécresse elle-même un peu de pédagogie et d'éclaircissements quant au décret modifié du texte de 1984. Il est vrai que les enseignants-chercheurs dont c'est le métier ne savent ni lire ni comprendre, c'est bien connu...
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