01 juillet 2011

Henri Meschonnic,"Le poème, prophétie du langage": un inédit publié par la revue "Mouvement"

La revue publie le début d'une intervention d'une heure faite par Henri Meschonnic ("Et le chant est qui chante"*) en décembre 2001 pour l'Académie Expérimentale des Théâtres.

Deux courts extraits pour vous mettre en appétit:
"C'est un coup de théâtre: "Et le chant est qui chante" est une prophétie du "poème énonciateur" de Mallarmé." ; "Dire qu'on traduit en français courant semble démocratique quand, en réalité c'est profondément élitiste, parce que le français courant est un français basique qui élimine tout ce qui fait la spécificité du langage, ça élimine la voix, le rythme, donc le corps."

A ceux qui liront l'article: que pensez-vous du choix, évoqué page 132, colonne 2, d'éviter la "cacophoni[e]"?

La transcription intégrale sera déposée à l'Imec dans le fonds de l'Académie Expérimentale des Théâtres.
Mouvement, n° 60, juillet-septembre 2011, p. 132-133.

* Je corrige la coquille présente dans le chapeau de l'article.

2 commentaires:

Mouvement a dit…

Merci pour votre lecture, et pour la correction. Effectivement elle nous a échappé, malgré nos efforts...

s a dit…

J'ai regardé le passage : "Comme ce serait cacophonique, je traduis "Et le chant est qui chante", c'est le chant qui chante." (fin de citation). Peut-être un compromis de la part de H. Meschonnic, mais accompagné d'une certaine distance avec le "serait"...?