« Cette nouvelle édition ne se limite évidemment pas à confirmer la présence d’une manifestation de qualité – généreuse et accessible à tout un chacun – dans le dispositif culturel de la Ville et de la Communauté urbaine de Strasbourg. Elle accentue, par ailleurs, un dispositif démocratique et ouvre de nouvelles perspectives.Ce dispositif démocratique est désormais affirmé : il permet, ainsi, à nouveau à des élèves et à des étudiants de suivre diverses manifestations de Traduire l’Europe, comme de rencontrer plusieurs auteurs d’envergure participant à cette manifestation. Seront concernés, cette année, les élèves de la classe Arts du Collège Sophie Germain de Cronenbourg, ceux du Lycée Fustel de Coulanges et du Lycée International des Pontonniers, autant que les étudiants de l’Université de Strasbourg. Le partenariat avec celle-ci, la seconde de France, se renforce. Il s’inscrit donc dans les relations fructueuses entretenues par l’Alma Mater régionale et la Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg.
Quant aux nouvelles perspectives, elles montrent que – en dépit des changements de pratiques culturelles – les installations, expositions, rencontres, conférences, tables rondes, lectures spectacle, hommages à plusieurs auteurs proposés par Traduire l’Europe et lesRencontres européennes de littérature sont pertinentes. Dès lors, comme l’a remarqué Umberto Eco, « la traduction est la langue de l’Europe ». Quels que soient les soucis économiques et sociaux traversés par le continent européen, il regroupe 750 millions de personnes, s’exprimant dans 230 langues parlées. Dès lors, comme l’a remarqué Umberto Eco, « la traduction est la langue de l’Europe ». Elle a toujours besoin d’auteurs.
Les écrivains du cru 2012 incarneront cette variété. Qu’il s’agisse de la SuédoiseKatarina Mazetti, de la Canadienne Nancy Huston établie en France depuis quatre décennies, deTzvetan Todorov – originaire de Bulgarie – ou du Prix Européen de Littérature 2011 attribué au Slovène Drago Jancar, plusieurs expressions retentiront. Un accent particulier sera justement mis sur la Slovénie. Situé à la croisée de plusieurs mondes – germanique, latin et slave –, ce pays occupe une position comparable à celle de l’Alsace. Notre agglomération accueillera ainsi Boris Pahor. Âgé de 98 ans, ce très grand écrivain slovènophone de Trieste a connu les camps du Struthof, de Dachau, de Dora et de Bergen-Belsen. Il témoignera de l’itinéraire d’une vie et de ses combats pour la démocratie.
Lingua franca des droits de l’homme, le français incarne cet esprit de créativité et de dialogue des cultures. Dès lors, Traduire l’Europe honorera comme il se doit le dramaturge et poète. Valère Novarina, Prix de Littérature Francophone Jean Arp 2011 – dont l’œuvre considérable est aujourd’hui jouée à la Comédie-Française et enseignée dans les classes terminales – autant que les truculences impérissables de Germain Muller, fondateur du Barabli. Celui-ci s’inscrit parmi tous ceux qui, depuisGeiler de Kaysersberg, ont fait de l’humour une dimension fondamentale de la littérature alsacienne – tout particulièrement l’humaniste colmarien Jörg Wickram dont les Joyeuses histoires à lire en diligence, nous sont aujourd’hui rendues par les traductions de Catherine Fouquet.
Nous remercions donc Souad El Maysour, vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg chargée de la culture et de la lecture publique, et Daniel Payot, Adjoint au Maire de Strasbourg chargé de l’action culturelle, ainsi que les équipes des vingt-neuf médiathèques et bibliothèques, tout comme Pascal Maillard et Mathieu Schneider de l’Université de Strasbourg, sans oublier Gérard Pfister et Jacques Goorma, les infatigables animateurs de l'Association Capitale Européenne des Littératures (ACEL), pour le soin minutieux pris à la préparation de Traduire l’Europe 2012.
Cette fête connaîtra, au demeurant, une avant-première avec la venue – le 3 mars 2012 – de l’écrivain italien Claudio Magris à Strasbourg. Européen convaincu, également originaire de Trieste, cet humaniste, germaniste distingué, est aussi traducteur de Kleist, Schnitzler et Büchner. »
Lingua franca des droits de l’homme, le français incarne cet esprit de créativité et de dialogue des cultures. Dès lors, Traduire l’Europe honorera comme il se doit le dramaturge et poète. Valère Novarina, Prix de Littérature Francophone Jean Arp 2011 – dont l’œuvre considérable est aujourd’hui jouée à la Comédie-Française et enseignée dans les classes terminales – autant que les truculences impérissables de Germain Muller, fondateur du Barabli. Celui-ci s’inscrit parmi tous ceux qui, depuisGeiler de Kaysersberg, ont fait de l’humour une dimension fondamentale de la littérature alsacienne – tout particulièrement l’humaniste colmarien Jörg Wickram dont les Joyeuses histoires à lire en diligence, nous sont aujourd’hui rendues par les traductions de Catherine Fouquet.
Nous remercions donc Souad El Maysour, vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg chargée de la culture et de la lecture publique, et Daniel Payot, Adjoint au Maire de Strasbourg chargé de l’action culturelle, ainsi que les équipes des vingt-neuf médiathèques et bibliothèques, tout comme Pascal Maillard et Mathieu Schneider de l’Université de Strasbourg, sans oublier Gérard Pfister et Jacques Goorma, les infatigables animateurs de l'Association Capitale Européenne des Littératures (ACEL), pour le soin minutieux pris à la préparation de Traduire l’Europe 2012.
Cette fête connaîtra, au demeurant, une avant-première avec la venue – le 3 mars 2012 – de l’écrivain italien Claudio Magris à Strasbourg. Européen convaincu, également originaire de Trieste, cet humaniste, germaniste distingué, est aussi traducteur de Kleist, Schnitzler et Büchner. »
Site du Prix Européen de littérature : http://www.prixeuropeendelitterature.eu/html/actualites.asp#actu67
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