Je transmets :
La revue Cités relance la polémique autour de l'AERES :
« L’idéologie de l’évaluation. La grande imposture ». Sous ce titre provocateur, le prochain numéro de la Revue Cités, à paraître le 11 mars 2009 aux PUF (Presses Universitaires de France), relance la polémique sur les nouvelles modalités d'évaluation dans l'enseignement supérieur et notamment sur le rôle de l'AERES (l'agence de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Educpros vous en propose en avant première les « bonnes
feuilles ».
Dans l’éditorial, le directeur de la revue, Yves Charles Zarka, définit d’emblée l’évaluation comme un « simple exercice de pouvoir ». «Le pouvoir politique, quelle que soit sa légitimité, n'a aucun droit sur le savoir, ni sur sa production, ni sur sa transmission, parce que le savoir relève d'un autre ordre que lui. S'il veut étendre son empire sur le savoir, il devient tyrannique», écrit-il.
Cette revue de philosophie, de politique et d’histoire donne la parole à une quinzaine d’universitaires et de chercheurs, dont cinq ont ou ont eu des responsabilités au Comité national de la recherche scientifique, en charge du conseil et de l’évaluation au CNRS. Barbara Cassin, Sophie Basch, Michel Blay, François Simonet, Agnès Aflalo, Bertrand Guillaume, Emmanuel Picavet, Roland Gori et Michela Marzano ont entre autres apporté leur contribution.
16 mars 2009
L'idéologie de l'évaluation : dossier dans Cités
Publié par CJ à 15:10
Libellés : évaluation, politique de la recherche, politique du savoir
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1 commentaire:
Quand l'évaluation rencontre aussi la science-fiction : http://yannickrumpala.wordpress.com/2009/04/18/evaluation-des-enseignants-chercheurs-et-science-fiction/
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