Un titre à ajouter peut-être aux repères dans l'archive "nouveaux réacs" : l'analyse d'Isabelle Garo (La Fabrique, 2009, 182 p.), L'Idéologie, ou la pensée embarquée.
Projet du livre: (je cite un entrefilet du Monde diplomatique, par Michael Löwy - mai 2009) "revisiter le concept marxien d'idéologie à la lumière des débats actuels autour de la 'pensée unique'" ; ausculter l'hégémonie du néolibéralisme, "discours idéologique à géométrie variable mais à visée constante" (I. Garo), et ses modes d'imposition "à travers la marginalisation de la pensée critique par une police idéologique soft, avec l'aide d'une pléiade de "penseurs rapides" qui on fait de la diabolisation de tout projet alternatif leur fonds de commerce." (M. Löwy).
"Ce qui permet de sortir de l'idéologie [conclut M.L.], ce n'est pas 'la science' en abstrait mais l'engagement dans la lutte contre l'aliénation. La grande majorité des producteurs d'idées, qui ne sont pas des idéologues à la solde des dominants mais des salariés soumis à une nouvelle taylorisation et d'embrigadement disciplinaires, joueront sans doute un rôle dans se combat."
Où la question de l'université prend bien sa place au coeur de ce cyclone de capitalisme cognitif.
17 mai 2009
Débat et démocratie, suite
Publié par CJ à 14:36
Libellés : capitalisme cognitif, Débat et démocratie, politique du savoir, université
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