On commence à entendre évoquer de la suppression des deux langues vivantes dans le système d'enseignement secondaire français :
Interview de M. Descoings au mensuel Le Capital de juillet 2009 :
« On met en cause les classes surchargées, à juste titre pour l´anglais et l´espagnol. Mais je pense qu´il faut aussi amender l´obligation d´étudier deux langues. Il faut savoir qu´elle s´explique essentiellement par la francophonie : c´est une contrepartie donnée aux autres pays pour qu´ils continuent, eux, à enseigner le français. Préserver le rayonnement de notre langue, c´est bien, mais en attendant, trop d´élèves arrivent au bac en parlant à peine l´anglais et quasiment pas l´espagnol, tout en rencontrant encore des difficultés en français. Gardons la possibilité d´étudier une seconde langue vivante pour ceux qui y parviennent, mais je propose que l´on puisse consacrer ces heures de cours au renforcement du français et de l´anglais, sur la base du volontariat. Lorsque nous avons évoqué cette idée dans les tables rondes, certains professeurs sortaient les banderoles, mais les parents et les élèves réagissaient en général très favorablement. »
Visite du président de la République au lycée Galilée de Genevilliers le 10/06/09, et Le Monde daté du jour suivant :
"Troisième débat, les langues vivantes. L'objectif en Europe est d'apprendre deux langues étrangères. "Si certains de vos camarades ont du mal en français, est-ce que c'est raisonnable de leur donner deux langues, alors qu'ils ne possèdent pas la leur ?, s'interroge M. Sarkozy. Est-ce qu'on n'a pas intérêt à les concentrer sur une langue, l'anglais par exemple, et mettre les heures de la seconde langue en renforcement de français ?""
06 août 2009
Politique des langues, politique de l'enseignement
Publié par CJ à 14:59
Libellés : enseignement, politique des langues
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