13 septembre 2014

Arnaud Bernadet

POETIQUE DE VERLAINE

"EN SOURDINE, A MA MANIERE"


Paris, Classiques Garnier, 2014, 1277 p.


Poète du je-ne-sais-quoi, du vague et de la suggestion, Verlaine se revendique aussi comme le "mal Socrate" de la littérature. En sage ironique, ou corrupteur de la cité, il incarne le criminel et le mystique comme le "vagabond des deux sexes". Au cœur de son œuvre, il dispose une éthique de la distorsion qui s'enracine dans une théorie de la manière. Attachée à la sourdine, la manière résulte bien de l'alliance utopique de la parole et du chant, mais elle se décline selon deux mythologies. L'une se rattache à la gaucherie, emblème d'un écrivain qui met en cause le bon goût français, la langue et ses modèles rhétoriques. L'autre fait du corps, déviant ou monstrueux, le lieu même de l'expression artistique. (4e de couverture)

Première partie : Le je-ne-sais-quoi de l'art
Deuxième partie : De la phonographie: science et écriture
Troisième partie : La parole et le chant
Quatrième partie : Etre "Poète-Artiste". La musique et la plastique
Cinquième partie : La "manie des vers et de la prose"
Sixième partie : En quête d'une "puissance d'expression"
Septième partie : Le "clown étonnant". Contrefaçons et malfaçons
Huitième partie : "Tous les moi que je fus et serai". Poétiques du sujet

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