Au moment où la crise financière et économique devient un réactif de premier plan pour lire la posture et les impostures de certains néo-conservateurs (nombreux et très rapides "retournements de vestes" : voir l'article de Francis Fukuyama dans le monde de ce jour), il peut être intéressant de prendre le pouls du blog de Paul Jorion (http://www.pauljorion.com/blog/) ainsi que de son site, non pas tant pour étalonner la valeur prophétique de ses analyses -petite tendance, assez insupportable, au narcissisme- que pour prendre connaissance de nombreux commentaires de qualité et, plus globalement, pour mesurer la criticité et les limites de l'anthropologie sociale appliquée à l'économie. Je me permets de vous indiquer au passage que l'auteur de "Vers la crise du capitalisme américain" (La Découverte, janvier 2007) a relu Aristote dans un sens qui croise parfois la poétique. Voir son article en ligne : "La linguistique d'Aristote" (http://www.pauljorion.com/index-article-28.html), qui vaut surtout pour la pertinence de la lecture critique de l'histoire de la réception d'Aristote, son historicité aujourd'hui. En écho à "Aristote en Haïti" de Gérard.
11 octobre 2008
Un point de vue anthropologique sur l'économie
Publié par PMA à 13:51
Libellés : anthropologie, Débat et démocratie, historicité, Nouveaux réactionnaires, sociologie
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